DANGER POUR NOS CHEVAUX

LES SÉNEÇONS DANS NOS PRÉS ET DANS LE FOIN, UN VRAI RISQUE POUR NOS CHEVAUX !

 La plante au stade « akène »

Plante herbacée à floraison estivale, le séneçon contient des substances toxiques provoquant de graves lésions du foie. Normalement peu appétent, il arrive que les chevaux en consomment dans les fourrages ou au pâturage, lors d’étés secs, quand la végétation devient plus rare. L’apparition des symptômes signe une intoxication avancée, souvent mortelle. Apprendre à (re)connaître cette plante permet ainsi de mettre en œuvre des mesures de prévention.

Intoxication

L’intoxication se produit lors de l’ingestion de séneçon par les chevaux, sur pied (au pâturage) ou séché (dans les fourrages). Après ingestion, ces substances sont métabolisées au niveau du foie et très toxiques pour les vertébrés, notamment pour les chevaux, et y provoquent de graves lésions hépatiques, souvent mortelles.

Qu’elle soit soit consommée en vert ou séché, toutes les parties de la plante sont toxiques, particulièrement aux premiers stades de végétation (jeunes pousses). Comme la plante sur pied a un goût amer, les séneçons sont normalement ignorés par les chevaux au pâturage. Mais certaines conditions augmentent les risques d’intoxication :

  • En diminuant l’amertume, la dessiccation rend le séneçon séché dans les fourrages plus appétent que le séneçon sur pied. Les foins et les enrubannés de prairies de mauvaise qualité, envahies par des séneçons, constituent ainsi une source majeure d’intoxication.
  • En période de sécheresse, lorsque les espèces prairiales commencent à souffrir, le séneçon, qui résiste bien aux conditions séchantes, devient plus attractif. Il arrive alors que les chevaux en consomment, notamment les fleurs et les feuilles.

Comment combattre les Séneçons?

Cette plante est le véritable « poison » des prés ! Hautement toxique, elle doit être combattue avec ferveur pour la santé de nos chevaux tant dans nos paddock que dans les prés avant le fauchage du foin. Elle reste pourtant mal connue des agriculteurs et des producteurs de foin.

C’est pourquoi, il est important d’en parler autour de soi et de reconnaître cette « mauvaise herbe » jaune dans les prés ou dans le fourrage.

Nous avons tous un rôle à jouer. Hormis le fait d’en parler autour de nous, le moyen le plus efficace reste l’arrachage du séneçon par le pied juste avant le stade de la floraison afin de ne pas disséminer les graines.

La lutte contre les séneçons est une entreprise de longue haleine. L’information et la vigilance des propriétaires de chevaux est capitale pour limiter le risque d’intoxication – en vert ou par les fourrages – insidieuse et souvent irréversible.

Même si vous n’avez pas de chevaux, transmettez cette information à vos amis qui en possèdent.

Cet article est inspiré du site des Haras Nationaux  http://www.haras-nationaux.fr
et du site https://cheval-partenaire.fr
Nos remerciements aussi à Luc Hébert qui a alerté la mairie sur ce sujet.